En 1622, la reine Marie de Médicis le faisait venir à Paris pour lui confier la décoration de la galerie des fêtes de son palais du Luxembourg. Deux années suffirent au maître, dans son atelier d'Anvers, et, dès 1625, les vingt et une toiles éblouissantes étaient à leur place, représentant, sous une forme réelle mêlée d'allégories, l'histoire de la reine. Marie de Médicis ordonna au peintre de leur donner une suite en l'honneur d'Henri IV. Les circonstances politiques s'opposèrent à la réalisation de ce dessein. Toutefois, Rubens fit ses esquisses. Deux de ses compositions sont conservées au musée des Offices, à Florence : la bataille d'Ivry, et l'entrée d’Henri IV à Paris. Le maître exécuta, sur ces entrefaites, pour l'église des Jésuites d'Anvers, trente-neuf tableaux de grandes proportions, dévorés par un incendie en 1718, sauf une Assomption, un Saint Simon délivrant des possédés, et un Saint François Xavier dans les Indes, qu'on voit au musée de Vienne. Devenu veuf en 1626, il voyagea en Hollande et remplit une mission à Delft, au nom de l'archiduchesse Isabelle, veuve de l'archiduc Albert. En 1628, il était en Espagne, au service du roi Philippe IV. Envoyé à Londres par le souverain espagnol avec la qualité d'ambassadeur, en 1629, il épousait l'année suivante Hélène Fourment. Une affaire de l'archiduchesse le ramenait à La Haye en 1632. Le roi Charles Ier lui avait commandé un vaste ensemble allégorique pour la salle des banquets de White-Hall : il l'expédiait à Londres en 1636. Non seulement il multipliait ses importantes compositions comme le Crucifiement de saint Pierre, le présentement à Saint-Pierre de Cologne, mais encore il peignait des portraits, des paysages, et dessinait des arcs de triomphe et des chars pour les entrées princières. Il mourut d'un accès de goutte.
Déesse de la chasse
Déesse de la Beauté et de l'Amour.
Cliquer sur l'icône pour visualiser l'oeuvre en grand format ou sur un lien texte pour avoir une explication et voir d'autres oeuvres sur le même sujet.