Le Grenier de Clio : Arts & mythologie.
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Pierre-Paul PRUD'HON

PRUD'HON (Pierre PRUDON, dit Pierre-Paul Prudhon ou), peintre français, né à Cluny (Saône-et-Loire) en 1758, mort à Paris en 1823. Dixième fils de Christophe Prudon, tailleur de pierre, il entra en 1774, à l'école de dessin de François Devosge, à Dijon, et se rendit à Paris en 1780. Quatre ans plus tard, il obtenait à Dijon le prix de Rome des états de Bourgogne. En 1789, Prud'hon est fixé à Paris où il embrasse avec ardeur les idées révolutionnaires.

Il exécute, pour vivre, des miniatures, des dessins à la plume, des allégories mythologiques et des portraits dont le plus connu est celui, vraiment délicieux, de Mme Copia, la femme du graveur, daté de 1793. Sa gêne persistante le force même à se retirer, de 1795 à 1797, à Rigny, près de Gray. Quelques commandes lui sont ménagées en 1797, à sa rentrée à Paris (plafond de la salle des Gardes du palais de Saint-Cloud : la Vérité descendant sur la terre; plafond de la salle du Laocoon, au Louvre : le Génie guidé par l'Etude).

Toutefois, ce n'est guère que sous l'Empire que, sans être jamais apprécié à sa valeur vraie, il voit les amateurs rechercher ses oeuvres. Ses toiles les plus importantes, en cette période, sont : Joséphine assise dans les jardins de la Malmaison; l'Enlèvement de Psyché; Diane implorant Jupiter (Louvre) ; la Justice poursuivant le crime (Louvre); les portraits de François Devosge (musée de Dijon), de Jane et de Vincent Donon (Louvre); etc. Aux Salons de 1817 et 1819, il expose son Andromaque pleurant sur le sort d'Astyanax, et une Assomption de la Vierge (Louvre). Après le suicide (1821) de son élève et amie, Constance MAYER, avec laquelle il s'était lié depuis qu'il s'était séparé de sa femme, il vécut deux années encore, peignant son Christ en croix (Louvre), sa Famille malheureuse (1822), et une grande composition de l'Ame délivrée. Prud'hon est tenu à bon droit pour le maître le plus original de son temps. Savant et libre dessinateur, habile à créer de beaux effets de clair-obscur, on ne peut lui reprocher que l'abus des glacis fragiles et des préparations bitumées.

Œuvres d'inspiration mythologique :

Pierre-Paul PRUD'HON
Vénus au bain
1810
Musée du Louvre
Pierre-Paul PRUD'HON
Enlèvement de Psyché
1808,
musée du Louvre.
Pierre-Paul PRUD'HON
Vénus et Adonis
1810~1810
Wallace Collection
Pierre-Paul PRUD'HON
Justice et Vengeance Divine
poursuivant le Crime, 1808
© Musée du Louvre
Pierre-Paul PRUD'HON
L’Innocence préférant l’Amour à la
Richesse, 1804
© Musée de l'Ermitage
Pierre-Paul PRUD'HON
L'Amour séduit l'Innocence, le
Plaisir l'entraîne, le Repentir suit
1809 © Musée du Canada
Pierre-Paul PRUD'HON
Union de l'Amour et de l'Amitié
1793
 
Pierre-Paul PRUD'HON
La Sagesse et la Vérité
1799
 
Pierre-Paul PRUD'HON
Phrosine et Mélidore
1798
Musée des BA de Montréal
Pierre-Paul PRUD'HON
Daphnis et Chloé
1802
 

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